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    Sous quelques gouttes.

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    Lumière céleste?

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    Port d'Envaux, la patriote !


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  • Depuis 1997, une association s'est donné pour projet de reconstruire à l'identique la frégate l'Hermione à bord de laquelle La Fayette partit en 1780 rejoindre les insurgés américains au cours de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.

    La version originale du navire fut construite en 11 mois grâce à la collaboration de centaines de travailleurs, bagnards compris, pour un total de 35 000 journées de travail.

    L'équipe de reconstruction du navire s'est attachée à effectuer une reconstruction à l'identique et à faire partager cela au public à l'aide de divers stands (forgeron etc.) et d'une visite guidée du chantier. Le chantier est installé dans la double forme de radoub ( espèce de cale sèche en pierre) du XVIIe siècle située à Rochefort et les visites sont une source de financement pour le chantier.

    En raison de difficultés d'approvisionnement, des bois humides, etc., l'association Hermione-La Fayette a décidé de modifier la construction du navire. Sa mise à l'eau prévue fin 2008 avec une coque nue, non équipée et non armée et ensuite la réalisation à flot pendant 2 ans des travaux d'aménagement et d'équipement est suspendue. Pour garantir la qualité du bordage, l'association a décidé de réaliser l'ensemble du bateau à sec sur le site actuel du chantier et de mettre l'Hermione à l'eau entièrement équipée et prête à naviguer. Sa mise à l'eau n'est pas prévue avant le courant de l'année 2011.

     


     

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    Un défi technique dans le respect de l’authenticité : l’ambition de l’Association Hermione-La Fayette est de reconstruire le plus fidèlement possible à la frégate d’origine, tout en tenant compte des contraintes règlementaires actuelles, notamment en matière de navigabilité, un navire de plus de 65 m de long portant trois mâts et 1 500 m2 de voilure. Un navire dont la coque est entièrement réalisée en chêne.

    Quelques autres chiffres illustrent l'extraordinaire défi relevé à Rochefort :

    • un grand mât à 54 mètres au dessus de la quille
    • 2 000 chênes sélectionnés dans les forêts françaises
    • un puzzle de plus de 400 000 pièces de bois et de métal
    • 1 000 poulies
    • 1 tonne d'étoupe pour le calfatage
    • 26 canons tirant des boulets de 12 livres sur le pont de batterie et 8 canons tirant des boulets de 6 livres sur le pont de gaillard.

     


     

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    Traçage de la coque au sol.

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    Assemblage de la charpente

     


     

    Situation du chantier en Novembre 2007:

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    Constuction d'une chaloupe.

     


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  • Un peu d'histoire:

    Rochefort était une partie de la ligne de défense de la côte d'Aunis et de Saintonge et de la vallée de la Charente. Le château de Rochefort, isolé dans la boucle de la Charente n'a apparemment pas joué d'autre rôle que celui de surveiller le fleuve. Le seigneur qui contrôlait tout l'accès à la rive nord de la Charente avait un pouvoir cependant limité par la présence des autres châteaux aux alentours.

    À la fin du XIIIe siècle la famille de Rochefort s'éteint avec Gilbert de Rochefort. Sa tante, vend alors le domaine à Philippe le Bel, intéressé car le domaine se situe à ce moment là sur une frontière naturelle. Rochefort passera ensuite aux main d'Édouard III d'Angleterre en 1360 via le traité de Brétigny et ce jusqu'en 1372, où Charles V le reprend. Il le gardera en sa possession jusqu'en 1462, date à laquelle il passe ensuite aux mains des puissantes familles de Coétivy et de la Trémoille. En 1537, Rochefort repasse encore dans le domaine royal. Henri IV vend le 11 septembre 1599, la terre de Rochefort à un petit seigneur, Adrien de Lauzeré, 1er valet de chambre du roi. Le domaine restera en possession de sa famille jusqu'en 1665.

    Blason de la ville de Rochefort

    Aux alentours de 1660, la marine française, créée par Richelieu est en mauvais état, elle ne compte plus que quelques navires capables de prendre la mer. Louis XIV charge alors Colbert de Terron de trouver un lieu sur la côte Atlantique capable d'accueillir un arsenal qui devienne un lieu de « refuge, de défense et d'approvisionnement ». Après quelques années de recherches sur la côte, le lieu fut choisi en décembre 1665, ce serait Rochefort. Plusieurs raisons ont conduit au choix de ce site :

    • La situation à une vingtaine de kilomètres de la mer par la Charente, garantissait une protection contre l'envahisseur maritime.
    • La Saintonge était riche en matière premières (le bois, le sel ...)

    En 1666, sur ordre de Louis XIV les restes du château de Rochefort furent rasés, dans le but de créer un arsenal militaire pour abriter la flotte du Ponant. Le choix de Rochefort fut un compromis entre les propriétaires de deux villes préalablement choisies, Fouras et Tonnay-Charente ; Colbert de Terron sut convaincre le conseil du roi de choisir à mi-chemin entre ces deux villes, à Rochefort. L'Arsenal est donc construit, accueillant ateliers et magasins. Le bâtiment de la Corderie Royale est alors construit.


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    La Corderie Royale est l'un des bâtiments les plus importants de l'arsenal et ce fut l'un des premiers construits lors de la création de la ville en 1666. L'architecte de la corderie fut François Blondel qui lança les travaux en mars 1666. Envoyé aux Antilles, il ne put constater le résultat de ses plans.

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    Finalement, après plus de trois ans de travail, la construction s'acheva en juin 1669.

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    Pendant près de deux cents ans, le bâtiment long de plus de 370 mètres fut utilisé pour réaliser les cordages de la marine royale. La longueur du bâtiment central correspondait à la fabrication d'un cordage d'une encablure d'un seul tenant. L'aile principale est bornée par deux pavillons. Au nord, celui destiné au stockage du chanvre et au sud, celui destiné au goudronnage du cordage.


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    On utilisait à la Corderie du chanvre qui arrivait des provinces de France et de Rīga en mer Baltique afin de réaliser des cordages, dont les plus grand, une fois terminés mesuraient une encablure, soit 200 mètres de long. Toutes les étapes étaient prises en charge à l'arsenal, jusqu'au goudronnage pour éviter que les cordages ne pourrissent en mer.

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  • La ville de Cognac est située sur les rives de la Charente en aval d'Angoulême (44 km) et Jarnac (15 km), et en amont de Saintes (29 km). Les origines de la ville de Cognac ne sont pas entièrement connues. On trouve des traces des origines de Cognac dans le nom d'un lieu Conniacum (domaine de Connius) cité au Ier siècle qui était le domaine d'un chef gallo-romain ou logeaient sa famille et ses esclaves et que beaucoup pensent être l'origine de Cognac.                                   Un peu plus tard, des traces attestent d'une présence sûre au faubourg Saint-Martin d'un petit village carolingien et mérovingien autour d'une fontaine votive qui sera transformée au IVe siècle en chapelle, probablement par l'évêque saint Martin lui-même. La nécropole proche de l'église Saint-Martin a été utilisée de VIIe siècle au XVIIIe siècle et a longtemps été la plus grande nécropole de la région.                                                                                                                    En 1031, ce sont les Bénédictins qui s'installent sur les hauteurs pour construire leur prieuré et une église (l'église Saint-Léger). Un petit bourg se forme alors autour du castrum et du prieuré.                                                                      Vers 1200, la seigneurie de Cognac passe sous la domination de la maison d'Angleterre. C'est aussi à cette période que le château est reconstruit en pierre et qu'une première fortification cercle le bourg en devenir.                                         Au XIVe siècle, Philippe le Bel rattache la seigneurie de Cognac à la couronne de France. Pendant la guerre de Cent Ans au gré des combats et des traités, elle changea souvent de suzerain.                                                                                En 1494, naissance à Cognac du futur roi de France : François Ier, qui plus tard lui accorda le privilège de commerce du sel par la rivière, assurant un premier développement à la ville.                                                                                   En 1610, un certain Jacques Roux vend à Cognac une eau-de-vie qui est considérée comme l'ancêtre du cognac. Au début du XVIIIe siècle, la ville de Cognac entre doucement dans l'ère moderne : quelques familles anglaises s'installent à Cognac et dans sa région, pour y développer le commerce d'eaux-de-vie : Jean Martell (1720), Rémy-Martin (1724), Thomas Hine (1763) à Jarnac, Richard Hennessy (1765) à côté de familles locales comme Augier et Delamain à Jarnac.

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    Le pont St Jacques chevauchant la Charente.

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    Couleurs matinales


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    Le parvis de l'église St Léger.

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    Le couvent des Recollets.


    Le point central de la ville;  la place Francois 1er:

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    Superbe carroussel:

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  • En Charente et en Charente-maritime, la terre et l'océan s'unissent pour offrir à la vigne un climat idéal. Le vignoble s'étend sur les coteaux calcaires de l'aire d'appellation d'origine controlée "Cognac" et "Pineau" où, depuis plus de 4 sciècles, les vignerons respectent la même tradition et le même savoir-faire dans l'élaboration de produits de grande qualité. Les paysages de plaines et de collines sont d'une grande douceur, s'étendant de part et d'autre du fleuve Charente. Ici les vignobles de Sainte Foy, hameau de la commune de Pérignac (17).

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    Couleurs automnales:

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    La terre plantée de cépage blancs donne naissance aux 6 crus de Cognac: La grande et la petite champagne, les Borderies, les Fins Bois, et les Bois Ordinaires. Chacun de ces crus a sa propre personalité. Ici à Sainte Foy, nous sommes en Petite Champagne, à la limte des 2 départements charentais.

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    Les détails de la fabrication du Cognac et du pineau seront précisés dans un autre post.


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